CSE de décembre 2022
Le budget est équilibré et malgré une légère baisse des effectifs, il n’y a pas de grosses modifications par rapport au budget précédent en dehors d’une subvention restauration estimée amoindrie de l’ordre de 200.000€.
Le budget est équilibré et malgré une légère baisse des effectifs, il n’y a pas de grosses modifications par rapport au budget précédent en dehors d’une subvention restauration estimée amoindrie de l’ordre de 200.000€.
Le nombre croissant de démissions des essayeurs vers des entreprises privées confirme l’existence d’un malaise sur ces métiers et inquiète les élus UNSA-Ferroviaire.
La direction de l’EIC s’est déjà engagée auprès de vos représentants UNSA Ferroviaire pour garantir aux agents le maintien de leurs EVS et limiter au maximum les éventuelles modifications d’OTS.
D’aucuns tentent de tirer une nouvelle fois la couverture à eux (à quelle fin ?), en faisant croire aux agents qu’ils sont les seuls à avoir défendu le pouvoir d’achat des cheminotes et cheminots, lors des NAO…. L’UNSA-Ferroviaire, ne tenant pas à rentrer dans le jeu des polémiques stériles, rétablit la vérité en images.
les élus UNSA-Ferroviaire alertent à nouveau la Direction sur les choix délétères pratiqués en matière de restructuration à finalité exclusivement économique. L’année n’est pas finie, que déjà, bon nombre d’établissements annoncent les restructurations par suppressions de postes à venir pour l’année 2022.
La délégation UNSA-Ferroviaire interpelle une fois de plus le Président du CSE, notamment sur les choix, plus que
discutables, de Réseau en matière de conception d’outils informatique. L’appel à des « Partenaires » non aguerris
au métier ferroviaire montre ses limites.
Après de nombreux échanges, un
accord a finalement été trouvé.
Le président de la CSSCT s’est
engagé à adresser un mail de
préconisation à l’ensemble du
personnel du Danica, les invitant à
utiliser les autres entrées du
bâtiment. Pour l’UNSA Ferroviaire,
cela limite les risques qu’un
incident se reproduise.
Il est également rappelé à la Direction qu’elle devrait envisager de
revoir sa copie sur les montants des gratifications et les méthodes de
reconnaissance qui peuvent être multiples….
Les élus UNSA-Ferroviaire posent une seule et simple question à laquelle les dirigeants peinent à répondre : quand Fret SNCF compte-t-elle vraiment développer son activité fret ?
En laissant les agents de FRET travailler sur l’offre et espérer une issue heureuse, Rail Logistic Europe n’a fait que nous donner le baiser de Judas. Comme à son habitude, la direction nous vend de l’honnêteté mais utilise des méthodes presque mafieuses pour arriver à ses fins et faire disparaitre Fret SNCF.
En tant que cheminots, nous ne pouvons que nous réjouir d’une telle initiative gouvernementale. Nous avons bien compris que le seul moyen de rééquilibrer équitablement le fret ferroviaire face à la route est de lui opposer des arguments écologiques. Effectivement, nous avons beau analyser les forces en présence, la pertinence en matière de rentabilité bascule toujours du côté des camions.
Même s’il est évident que nous souhaitons tous arriver à bon port à l’horizon 2025, la qualité du voyage – et donc notre pérennité industrielle – se mesurera à notre capacité à nous construire un équipage solide et impliqué. L’UNSA-Ferroviaire veillera à ce que l’Humain reste au coeur de la production et du développement de Fret SNCF.
En bref, l’importance de cette inspection est capitale, car elle définit la mise en sécurité de tous les acteurs impliqués en définissant leurs droits et leurs devoirs. Le seul point noir reste du côté des élus. La multiplication des ICP et le délai de prévention parfois trop court ne permettent pas toujours d’intégrer ces inspections dans les calendriers déjà surchargés du CSE.
En conclusion, l’UNSA-Ferroviaire ne cesse de rappeler une évidence qui fait cruellement défaut ces derniers temps à Fret : le levier principal de l’amélioration de la santé et de la qualité de vie au travail, c’est le renforcement du dialogue social à tous les niveaux et le juste calibrage des postes.
En conclusion, les cheminots constatent, presque avec atterrement, que moins la direction affiche d’ambition, meilleure est la marge opérationnelle. Quand on parcourt les divers bilans de ces comptes semestriels, on a l’impression qu’un « filtre Lexomil » a été appliqué sur le budget. Tout est revu à la baisse de manière léthargique, dans la seule optique d’afficher des chiffres positifs.